Motion SNES-SNUipp LIBAN rédigée à l'issue de la réunion du 19/2/2009
Les
professeurs résidents et expatriés des établissements conventionnés du réseau
AEFE au Liban, réunis le mercredi 18 février 2009, déplorent le désengagement
de l’État dans l’enseignement français à l’étranger ainsi que le niveau très
insuffisant de l’ISVL à Beyrouth, Jounieh et Tripoli.
Les établissements conventionnés ont
actuellement en charge la totalité des salaires des résidents, ainsi que le paiement
des heures supplémentaires des expatriés. Dorénavant , les organismes auprès
desquels les personnels sont détachés doivent prendre en charge la part patronale de la
cotisation retraite. Depuis peu, l’AEFE prélève 6% sur le budget de
fonctionnement des établissements.
Pour toutes ces raisons, la charge
financière imposée aux établissements devient très lourde. Les droits
d’écolages, en très forte hausse à la rentrée 2009, ne pourront plus à terme
subvenir à ces dépenses.
En ce sens, on peut craindre que les
comités de gestion des établissements conventionnés se montrent de plus en plus
réticents à recruter des personnels titulaires voire envisagent de supprimer
des postes.
Parallèlement le coût de la vie au
Liban a explosé depuis l’été 2006 (logement, alimentation, charges…). C’est
pourquoi le ratio IE/ISVL (qui avoisine 10%) est tout à fait insuffisant et
nous demandons son ajustement à la hauteur du coût réel de la vie au Liban.
Les
personnels titulaires, syndiqués et non syndiqués,
de l’enseignement primaire et secondaire,
réunis à Beyrouth le 18 février 2009.